Mot du Président de la CCIAD Abdoulaye Sow

En ce mardi 26 Novembre 2019, j’ai été élu Président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), par l’Assemblée Générale de l’Institution. 

 Cette élection sonne comme un nouveau départ pour la CCIAD. Il s’agit principalement pour le Bureau de la CCIAD et moi,  de travailler sur des projets prioritaires, notamment la construction du nouveau siège de la CCIAD,  en impliquant l’ensemble des organisations du secteur privé,  afin que cette infrastructure puisse abriter les locaux destinés à la Chambre Nationale, ainsi que les permanences des organisations socioprofessionnelles. En parallèle, je vais m’atteler à prendre en charge les principales préoccupations des acteurs économiques sur la base d’une actualisation participative du diagnostic dressé par le secteur privé à la rencontre du 20 mars 2018. 

Travailler à mieux positionner la CCIAD

 A cet effet, un accent particulier sera mis sur le plaidoyer pour obtenir la gestion du Marché d’Intérêt National Mamadou Lamine Niang de Diamniadio, celle de la gare des gros porteurs,  ainsi que le parking de l’AIBD.

La CCIAD va également se positionner fermement pour que la gestion de l’ensemble du dispositif de pesage lui soit confiée, afin de contribuer de manière significative à la lutte contre la détérioration de nos routes. Aujourd’hui, une étape a été franchie, avec la Convention signée le 18 février2020, entre l’Institution Consulaire de Dakar et le Port Autonome de Dakar, portant sur la Gestion du dispositif de pesage de véhicules lourds de transport de marchandises dans l’enceinte portuaire de Dakar. Mon souhait est que ce partenariat entre la CCIAD et le Port Autonome de Dakar tienne toutes ses promesses et qu’il serve d’exemple pour d’autres conventions entre le secteur privé sénégalais et les entités régaliennes.

Par ailleurs, l’Institution consulaire de Dakar va également solliciter, une entrée dans l’actionnariat des sociétés ayant en charge la gestion des autoroutes du Sénégal.
L’ensemble des mesures entreprises pour stabiliser et relancer la CCIAD, lui permettra de retrouver son leadership naturel en qualité d’institution principale,  d’appui au secteur privé sénégalais.

Dès lors et sans être exhaustif, l’ensemble des secteurs de notre économie pourront bénéficier de ses concours à travers l’organisation de concertations, avec l’ensemble des organisations professionnelles, pour réaliser l’unité du secteur privé national à travers la relance de la CPDS qui regroupera toutes les organisations dont la CNES, le CNP, le GES, l’UNACOIS JAPPO, l’UNACOIS YESAL, le CNP, la CNES, l’ACIS, le CIS, afin d’en faire un acteur essentiel pour la mise en œuvre du PSE et de l’exploitation du pétrole et du gaz.

Nous comptons organiser les assises de l’économie pour un diagnostic sans complaisance de la situation en vue de trouver des solutions pertinentes aux difficultés des entreprises.

Mais aussi mener un plaidoyer fort pour une réglementation de l’installation des privés étrangers au Sénégal, afin de  lutter contre la concurrence déloyale faite aux acteurs vulnérables constitués par les femmes et les petits commerçants.

La lutte contre l’accaparement des terres agricoles par les investisseurs étrangers, fait aussi partie de notre programme, car elle est un point essentiel pour la sauvegarde d’une zone d’agriculture et d’élevage dans la région de Dakar, face à l’installation des pôles urbains.
La CCIAD compte à cet effet, accompagner les pêcheurs et mareyeurs dans les négociations sur certains dossiers majeurs, dont ceux relatifs aux accords et licences de pêches, la gestion des quais de pêche, la gestion de la ressource, l’accès des produits halieutiques au niveau de certains marchés extérieurs.

L’Institution consulaire de Dakar envisage aussi l’ouverture de négociations avec l’Etat, afin de trouver des solutions durables aux grands problèmes qui plombent les entreprises en général et les PME et PMI en particulier. Il s’agira de mettre l’accent sur la question de l’accumulation de la dette intérieure, la pression fiscale, l’accès au crédit et au foncier, la perception illicite de taxes, les tracasseries le long des axes routiers, aux frontières et au niveau des corridors étrangers, les lourdeurs et lenteurs administratives dans les appels d’offres, la délivrance aux opérateurs économiques de visas d’entrée au niveau de certains pays etc. L’accompagnement par le plaidoyer et le lobbying du secteur privé sénégalais pour qu’il soit un acteur majeur et un partenaire privilégié dans l’exploitation de nos ressources naturelles est primordial.

Des défis que nous comptons relever avec l’aide de tous afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, pour une institution émergente. 

 

Abdoulaye SOW

Président CCIAD 

 

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